D’après une récente étude, 27% des nouveaux souscripteurs ont ouvert un contrat d’assurance-vie en vue de la préparation à la retraite. Une proportion en légère baisse sur huit ans.
Préparer sa retraite demeure le premier motif de souscription des nouveaux clients de l’assurance-vie. Selon une enquête publiée le 29 janvier 2015 et réalisée par l’Association française de l’assurance (AFA) auprès de 5.586 titulaires de nouveaux contrats, 27% d’entre eux déclarent avoir souscrit une assurance-vie dans le but de se constituer un capital ou des rentes afin de compenser la baisse de leurs revenus à la retraite. Le pourcentage est toutefois en recul : en 2006, la préparation à la retraite avait recueilli 30% des réponses.
La transmission d’un capital à son décès figure en deuxième position. 16% des personnes interrogées évoquent ce motif alors qu’elles étaient 10% dans ce cas en 2006. Soit 6 points de plus en huit ans. On remarquera que la retraite et la transmission s’inscrivent sur le long, voire le très long, terme.
Epargne de précaution
14% des sondés disent avoir ouvert un contrat d’assurance-vie juste pour épargner « sans projet précis » ou « par précaution » (contre 16% en 2006). Le placement des préféré des Français est donc toujours perçu comme un « matelas » destiné à amortir les dépenses imprévues (achat d’une voiture, paiement des impôts…).
La recherche du rendement ne se classe, en définitive, qu’en quatrième position. A peine 11% des personnes interrogées ont souscrit une assurance-vie pour « valoriser ou faire fructifier un capital ». Au cinquième rang ex-aequo, arrivent « épargner en vue d’un projet précis » et « constituer un capital ou en rente en cas de dépendance ».
Les avantages fiscaux (abattement sur les gains après huit ans de détention, prélèvement forfaitaire libératoire de 7,5% après huit ans, exonération des droits de succession jusqu’à 152.500 euros par bénéficiaire…) sont cités seulement en septième place des motifs de souscription (7%). « Aider ses proches en cas de besoin » ferme la marche (3%) avec l’énigmatique « autres objectifs » (2%).