
Les jeunes ont tout intérêt à ouvrir un contrat d’assurance-vie. Non seulement il est plus facile de se constituer une épargne sur une longue période, mais ils peuvent ainsi profiter des avantages fiscaux plus rapidement.
L’assurance-vie est un produit utile et pratique à plusieurs titres. Pour profiter de ses nombreux atouts, mieux vaut souscrire jeune un contrat.
Détenir avant 30 ans une assurance-vie permet en effet non seulement de faire fructifier son épargne sur de nombreuses années, mais aussi de bénéficier de la fiscalité très avantageuse de ce produit pour financer ses projets.
Lisser son effort d’épargne
Tout d’abord, souscrire tôt un contrat permet de lisser son effort d’épargne dans le temps, en plaçant de petites sommes de manière régulière. Le jeune épargnant peut, par exemple, opter pour des versements automatiques mensuels, s’il perçoit des revenus réguliers.
Les cotisations étant libres et l’assurance-vie n’étant pas plafonnées, l’assuré a également la possibilité d’y placer facilement des revenus exceptionnels, comme une prime ou un héritage.
Disposer d’une épargne de précaution
L’assurance-vie permet de faire fructifier son argent (grâce aux intérêts annuels du fonds en euros ou aux plus-values potentielles des unités de compte), tout en pouvant récupérer les sommes facilement.
En cas de difficultés financières passagères ou de dépenses imprévues, l’assurance-vie peut ainsi s’avérer bien utile.
Financer ses projets
Souscrire avant 30 ans une assurance-vie apparaît comme un bon moyen de se constituer un capital en vue d’un achat immobilier. Grâce à cette épargne, il pourra obtenir plus facilement un crédit et aura moins besoin d’emprunter pour acquérir sa future résidence principale.
Ouvrir jeune un contrat permet également de « prendre date » fiscalement. Au bout de huit ans de détention, il pourra bénéficier d’un abattement annuel de 4.600 euros sur les gains et même de 9.200 euros si, entre temps, il s’est marié ou pacsé et qu’il déclare ses revenus en commun avec son conjoint ou son (sa) partenaire.
Au lieu d’intégrer les intérêts et plus-values dans ses revenus à déclarer au fisc, il pourra, en outre, opter pour un prélèvement forfaitaire libératoire de seulement 7,5%.