
Le souscripteur d’un contrat d’assurance-vie peut récupérer ses fonds de différentes manières : en rachetant d’un coup la totalité de son capital, en effectuant des retraits partiels ou en choisissant le versement de rentes viagères.
L’assurance-vie est un produit d’épargne souple, y compris dans ses modes de sortie. L’assuré peut décider de récupérer son capital majoré des intérêts et plus-values en une seule fois ou via plusieurs rachats partiels, libres ou programmés. Il a également la possibilité de choisir une sortie en rentes viagères, c’est-à-dire versées à vie. Une option peu connue, particulièrement adaptée pour compenser la baisse de revenus à la retraite.
La sortie en capital
Sortir en capital de son assurance-vie permet de faire face à une dépense importante, comme l’achat d’une voiture ou le financement de travaux immobiliers. Cette option devient véritablement intéressante au bout de huit ans de détention du contrat. Les intérêts et plus-values sont alors exonérés d’impôt en-dessous de 4.600 euros, voire de 9.200 euros si l’assuré effectue une déclaration commune de revenus avec son conjoint marié ou pacsé.
Les sommes supérieures à ces montants sont soumises à l’impôt sur le revenu. L’épargnant peut sinon opter pour un prélèvement forfaitaire libératoire au taux avantageux de 7,5%. Dans tous les cas, des prélèvements sociaux (CSG, CRDS…) viennent s’ajouter, qui s’élèvent à 15,5% des gains.
Outre le rachat total de son contrat, l’assuré peut choisir de récupérer des fractions de son capital en effectuant des retraits partiels. II a également la possibilité de programmer des rachats partiels avec son assureur. Le souscripteur bénéficiera alors de revenus réguliers, selon la périodicité de son choix.
Dans les deux cas, l’encours restant continue à produire des intérêts annuels pour le fonds en euros et des plus-values potentielles pour les unités de compte.
La sortie en rentes
Le principal intérêt de la sortie en rente est que celle-ci est versée jusqu’au décès de l’assuré. Ainsi, le détenteur du contrat est sûr de bénéficier régulièrement d’une somme d’argent, et ce jusqu’à la fin de ses jours. A lui de choisir la périodicité qui lui convient le mieux : la rente peut être versée chaque mois, chaque trimestre ou annuellement. L’assureur détermine ensuite quel va être son montant, selon un calcul qui prend en considération le capital cumulé et l’espérance de vie du souscripteur.
D’un point de vue fiscal, la rente de l’assurance-vie est soumise à la même imposition que toutes les rentes. Tout dépend de l’âge de l’assuré au moment du versement de la rente. Par ailleurs, l’assuré a la possibilité de choisir l’option de réversion. S’il décède avant son conjoint, celui-ci pourra alors percevoir 60% à 100% (selon l’option choisie) du montant de sa rente viagère.