L’assurance-vie et l’assurance décès présentent des similitudes, mais leur vocation n’est pas la même. Si l’assurance-vie permet à l’assuré de financer des projets personnels futurs, l’assurance décès a pour objectif de protéger ses proches en cas d’accidents de la vie.
Assurance-vie et assurance décès : des différences qui rapprochent
Lorsqu’une personne tend à se constituer un patrimoine pour des projets tels que la préparation de sa retraite, un achat important ou encore le financement des études de ses enfants, elle choisira tout naturellement l’assurance-vie. Le placement réalisé va fructifier (intérêts) et il est possible de l’alimenter ou de « racheter » une partie de cette épargne, ce qui en fait un placement « vivant ». Les retraits effectués après 8 années de placement bénéficient d’une fiscalité avantageuse : pas de taxation sur le capital racheté et abattement annuel sur les gains obtenus jusqu’à 9 200 € (4 600 € pour un célibataire, 9 200 € pour un couple).
En revanche, si le but de l’adhésion est de se protéger en cas d’accident(s) de la vie (invalidité, incapacité) et de mettre à l’abri ses proches (décès de l’assuré), c’est alors vers l’assurance décès qu’il faudra se tourner.
Ce contrat garantit aux ayants droits et éventuellement à certaines personnes extérieures à la famille, un capital ou une rente après le décès de l’assuré. Ainsi, l’assurance décès permet aux proches de surmonter les difficultés financières survenant suite à cette disparition ou de financer les obsèques. Il peut également pallier la baisse des ressources du foyer ou assurer des revenus à un enfant handicapé.
Deux contrats cumulables
Assurance-vie et assurance décès sont des contrats cumulables. En effet, les enjeux n’étant pas les mêmes, il est tout à fait envisageable de souscrire l’un et l’autre.
Si l’assuré souhaite bénéficier du capital constitué de son vivant (assurance-vie), il peut également souscrire une assurance décès en parallèle, afin de protéger ses proches.
En cas d’acquisition immobilière, il est possible d’effectuer un rachat sur l’épargne constituée sur son assurance-vie en qualité d’apport personnel. L’organisme prêteur exigera de son côté la souscription d’une assurance décès. Cette dernière est alors qualifiée de « temporaire », car sa durée sera celle du crédit et elle garantira le paiement des mensualités en cas de décès. Il est possible de compléter cette garantie en couvrant les risques d’incapacité, d’invalidité ou de perte d’emploi.
Bon à savoir : L’assurance décès « vie entière » sera quant à elle souscrite pour une durée indéterminée et se dénouera au décès de l’assuré.
Une transmission assurée
Assurance-vie et assurance décès bénéficient de la même fiscalité avantageuse en cas de transmission de l’épargne sous forme de capital. Les deux contrats permettent par ailleurs de désigner les bénéficiaires de son choix.