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Home 2018 décembre 26 La différence entre l’assurance-vie et l’assurance décès

La différence entre l’assurance-vie et l’assurance décès

Découvrez la différence entre l'assurance-vie et l'assurance décès.

Si leur appellation peut sembler proche, les deux contrats ne fonctionnent pas de la même manière et ne répondent pas aux mêmes besoins.

Le distinguo entre assurance-vie et assurance décès n’est pas forcément évident. La confusion vient notamment du fait que la plupart des contrats d’assurance-vie proposent, comme pour l’assurance décès, le versement de capitaux aux proches du souscripteur à la mort de ce dernier. En réalité, ces deux contrats s’avèrent à la fois très différents et très complémentaires.

L’assurance « en cas de vie »

Lire aussi : “L’assurance-vie, un placement reconnu “utile””
Si l’assurance-vie est un produit assurantiel et relève à ce titre du Code des assurances, elle s’apparente davantage à un placement financier. Les primes versées fructifient au fur et à mesure des intérêts annuels perçus dans le cadre du fonds en euros et des éventuelles plus-values générées par les unités de compte (UC). Hormis pour les assurances vie à primes périodiques, le souscripteur est libre de cotiser ou non. Le contrat est « rachetable » à tout moment, ce qui signifie que l’épargnant peut effectuer des rachats (des retraits) quand il le souhaite. Il n’est pas limité dans le temps.

Ce placement liquide, c’est-à-dire qui permet de disposer rapidement de son argent, peut représenter un bon « matelas financier » pour faire face à des dépenses imprévues. Comme il présente des avantages fiscaux sur les gains au bout de huit ans de détention (abattement de 4 600 euros par an pour un célibataire ou de 9 200 euros par an pour un couple, prélèvement forfaitaire libératoire de seulement 7,5 %), il est parfaitement adapté à l’épargne de long terme. L’assurance vie peut ainsi permettre de se constituer un apport financier en vue d’une acquisition immobilière, de financer les futures études de ses enfants ou de compenser sa baisse de revenus à la retraite.

L’assurance « en cas de décès »

Comme son nom l’indique, l’assurance décès est destinée à assurer l’avenir des proches en cas de décès de l’assuré avant le terme de son contrat. Il s’agit d’un contrat de prévoyance qui protège du risque de décès et offre la possibilité du paiement de ce capital en cas d’invalidité durant un laps de temps donné. Si le sinistre n’a pas lieu, les cotisations auront été versées « à fonds perdus ». Contrairement à un produit d’épargne, le souscripteur ne pourra donc pas récupérer les primes qu’il a versées. Par ailleurs, s’il est possible de résilier son assurance décès dans les deux mois précédant la date anniversaire de souscription, les cotisations versées ne sont pas remboursées.

Les assurances décès peuvent être à prime unique (versée au moment de la souscription) ou à primes régulières (versées selon des échéances préalablement définies). En cas de non-paiement des cotisations, l’assureur peut résilier unilatéralement le contrat. Le montant de la prime dépend à la fois de l’âge du souscripteur et du montant souhaité du capital à verser aux proches. Plus le souscripteur est âgé et le capital conséquent et plus la prime sera élevée.

Il est donc conseillé de souscrire jeune à un contrat d’assurance décès. D’autant que, contrairement à l’assurance vie, le capital servi aux proches ne dépend pas des cotisations versées : il sera identique si le décès intervient en début de souscription. Il faut savoir que le capital ne sera pas versé en cas de suicide (durant la 1ère année d’adhésion), voire de certaines maladies ou de certains accidents. La pratique de sports extrêmes (parachutisme, plongée sous-marine, spéléo, arts martiaux…) est généralement exclue des garanties, sauf acceptation mentionnée sur les conditions particulières d’adhésion.

Enfin, certaines assurances décès prévoient le versement aux bénéficiaires désignés (qui n’ont pas forcément de lien de parenté avec le souscripteur) non pas d’un capital, mais de rentes viagères (servies à vie). Des « rentes éducation » peuvent également être octroyées aux enfants jusqu’à leurs 21 ans ou même leurs 26 ans s’ils suivent des études. A l’AGIPI, la rente est servie jusqu’aux 26 ans de l’enfant, sans condition d’études.

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