
Selon une étude de l’Autorité des marchés financiers, 12,4% des Français interrogés déclaraient détenir une ou des unités de compte en mars dernier, contre 11,8% un an avant.
Le nombre de souscripteurs d’unités de compte (UC) ne cesse de progresser en France. C’est l’un des enseignements d’une enquête réalisée par l’institut Kanter auprès de 12.000 individus représentatifs de la population française âgée de 15 ans et plus, publiée dans La lettre de L’Observatoire de l’épargne de l’Autorité des marchés financiers (AMF) diffusée le 25 juin 2020.
Parmi les sondés, 12,4% d’entre eux disaient détenir des UC dans un contrat d’assurance vie en mars 2020. À titre de comparaison, ils étaient 11,8% dans ce cas en mars 2019 et environ 10% en mars 2016. Si la hausse n’est pas fulgurante, elle s’avère régulière. Il faut dire que de plus en plus d’assureurs vie imposent désormais, à l’ouverture d’un contrat, une part minimum d’unités de compte logées à côté du fonds en euros.
Des épargnants plus âgés et plus aisés
L’étude de l’AMF s’intéresse également au profil des souscripteurs d’UC. Ils sont un peu plus masculins que la moyenne des répondants (52,3% d’hommes, contre 47,9% pour le panel interrogé). Ils sont également plus âgés (73,5% ont 45 ans et plus, contre 56,8%). Ils sont aussi plus fortunés. Les détenteurs d’UC sont 55,7% à disposer de ressources supérieures à 3.000 euros par mois, alors qu’ils sont seulement 34,3% dans ce cas au total chez les déclarants. D’ailleurs, le revenu mensuel moyen des premiers s’élève à 3.489 euros, tandis qu’il se situe à 2.736 euros chez les seconds.
Sans surprise, les souscripteurs d’UC détiennent un patrimoine financier supérieur à la moyenne des sondés. Près de 29% justifient d’un patrimoine compris entre 50.000 et 150.000 euros (10% dans le panel) et 18,6% au-delà de 150.000 euros (4,4%). Au final, toujours d’après l’étude du gendarme français des marchés financiers, le portrait-robot du détenteur d’unités de compte est un homme, âgé de 65 à 74 ans, cadre ou profession libérale, gagnant 6.000 euros par mois et à la tête d’une fortune financière de 150.000 euros et plus.
Un placement plus risqué
Ce profil n’est guère étonnant sachant que, si les UC sont potentiellement plus rémunératrices que les fonds euros, elles sont également plus risquées.
Source : amf-france.org