D’après une étude récente, plus du tiers des nouveaux souscripteurs d’un contrat individuel d’assurance en cas de vie à vocation d’épargne et de retraite, sont à la retraite. Une grande partie d’entre eux détenaient déjà un contrat.
Considéré comme le « placement préféré des Français », l’assurance-vie est particulièrement appréciée des retraités. Selon une enquête réalisée par l’Association française de l’assurance (AFA) auprès de 5 586 souscripteurs d’un contrat individuel d’assurance en cas de vie en 2014 et diffusée le 3 février 2015, cette population représente 35 % des nouveaux assurés.
Les pensionnés arrivent ainsi devant les employés (25 %), les cadres moyens et agents de maîtrise (16 %), et les travailleurs non-salariés (artisans, commerçants, entrepreneurs, professions libérales) qui regroupent 8 % des nouveaux détenteurs. Du coup, l’âge moyen des « jeunes » assurés est plutôt élevé. Il a atteint 53 ans en 2014.
Un engouement qui n’est pas nouveau
Autre conséquence du poids important du public retraité chez les récents détenteurs d’assurance en cas de vie : le revenu brut annuel moyen déclaré par le ménage des souscripteurs, qui comprend notamment les pensions de retraite, est plutôt modeste. 57 % des souscripteurs déclarent des ressources inférieures à 35 000 euros par an alors que la moyenne annuelle des ménages français s’élève à 34 300 euros.
En revanche, le montant moyen du patrimoine hors immobilier (produits d’épargne et placements financiers) des souscripteurs s’établit à 102 100 euros, contre « seulement » 45 400 euros en moyenne nationale. Cette « richesse » financière résulte d’une épargne accumulée depuis des années. D’ailleurs, 58 % des souscripteurs d’un contrat en 2014 détenaient déjà un contrat d’assurance en cas de vie.
Au-delà du régime complémentaire et du régime de base, d’autres solutions complémentaires de préparation de la retraite sont possibles. Agipi vous en explique les rouages sur son site éditorial dédié à ce sujet.