Gromag
Assurance vie, comprendre avec Agipi
  • Comprendre
  • En pratique
  • Fiscalité
  • Liens utiles
  • Les brèves
  • À propos d’Agipi
Blog Agipi > AGIPI Assurance vie > Assurance-vie > Assurance-vie et PER : des placements complémentaires pour sa retraite
Home 2024 octobre 14 Assurance-vie et PER : des placements complémentaires pour sa retraite

Assurance-vie et PER : des placements complémentaires pour sa retraite

Un homme réfléchit en lisant notre article

Le plan d’épargne retraite et le contrat d’assurance-vie sont perçus comme des solutions de préparation à la retraite concurrentes, alors que ces deux produits financiers se complètent totalement.

En matière de préparation à la retraite aussi, il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Se constituer un revenu de complément pour ses vieux jours passe par plusieurs solutions d’investissement, dont la souscription d’un contrat d’assurance-vie et d’un plan d’épargne retraite (PER). Ces deux placements s’avèrent, en effet, parfaitement complémentaires pour la préparation à la retraite.

Avantage à l’entrée ou à la sortie

L’un des principaux atouts du PER est que ce contrat permet de déduire ses versements volontaires de son revenu imposable, dans une certaine limite(*). L’effort d’épargne est ainsi amoindri par cet avantage fiscal. Mieux : plus le souscripteur est imposé et plus la déduction est importante. Un versement volontaire de 1 000 euros représentera un effort réel d’épargne de 550 euros avec une tranche marginale d’imposition (TMI) de 45 %, contre 700 euros avec une TMI à 30%.

L’assurance-vie n’offre, elle, pas d’avantage fiscal «  à l’entrée », mais « à la sortie ». Seuls les gains (intérêts annuels du fonds en euros, plus-values des unités de compte) issus des retraits (appelés « rachats ») sont taxés : ils sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) à 30 %. En outre, si le contrat d’assurance-vie a été ouvert depuis plus de huit ans, les 4 600 premiers euros de gains par an si le souscripteur est célibataire ou les 9 200 premiers euros de gains par an s’il est marié ou pacsé sont exonérés d’impôt.

Blocage et liquidité

Comme tous les produits d’épargne retraite, le PER est bloqué jusqu’à la retraite ou l’âge légal (l’âge minimum de départ à la retraite, fixé de 62 à 64 ans selon la date de naissance). Si des déblocages anticipés sont prévus en cas d’achat de la résidence principale ou d’accident de la vie (décès du conjoint, invalidité, surendettement, fin des allocations chômage…), le souscripteur a intérêt à disposer de liquidités pour faire face à des dépenses imprévues ou financer d’autres projets que la préparation à la retraite.

Dans ce sens, le contrat d’assurance-vie, qui permet d’effectuer des versements et des rachats à tout moment et du montant de son choix, complète totalement le PER. D’autant que, contrairement aux livrets d’épargne réglementés (Livret A, LDDS…), ce placement n’est pas plafonné. À noter : certains PER autorisent, à compter de l’âge légal, les sorties fractionnées en capital, sur le modèle des rachats partiels.

Rente et capital

Le PER souscrit à titre individuel (PERIN) et le PER collectif facultatif proposé aux salariés dans les entreprises (PERCOL) peuvent être dénoués au départ à la retraite ou à l’âge légal en capital (l’encours du plan), en rente viagère (une prestation calculée en fonction de l’encours du plan et de l’espérance de vie de l’assuré et versée périodiquement jusqu’au décès de ce dernier), ou, à la fois, en capital et en rente. Le PER collectif obligatoire (PERO) peut, lui, être liquidé uniquement en rente.

En souscrivant un contrat d’assurance-vie, les salariés titulaires d’un PERO peuvent eux aussi cumuler une rente et un capital à la retraite. À savoir : la plupart des assurances vie proposent une sortie en rentes viagères, dont la fiscalité est moindre puisque ces prestations ne sont pas issues de versements volontaires déduits du revenu comme pour le PERIN.

(*) Pour les salariés et fonctionnaires : 10 % du plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS) de l’année N-1 (l’année précédant le versement volontaire) ou 10 % des revenus professionnels de l’année N-1, dans la limite de huit fois le PASS de l’année N-1 ; pour les indépendants : 10 % du PASS de l’année N (l’année du versement volontaire) ou 10 % des bénéfices de l’année N dans la limite de huit fois le PASS de l’année N, majorés de 15 % de la fraction des bénéfices comprise entre un et huit PASS de l’année N.

Oct 14, 2024caroline
L’assurance-vie reste insaisissable, à de rares exceptions prèsComment mettre des actions dans son assurance-vie ?
14 octobre 2024 Assurance-vie, RetraiteÉpargne, Retraite649
Les brèves
  • 14.2 milliards d’euros : le chiffre du mois Lire la suite
  • Assurance-vie : un bon cru estival Lire la suite
  • Projet de loi dit « Sapin 2 » : sous réserve de son adoption définitive, voici quelques dispositions concernant le secteur des assurances. Lire la suite
  • Revue d’actualité – 2e trimestre 2016 Lire la suite
  • Enquête PATER menée par l’AMF Lire la suite

Découvrez les sites AGIPI

  • AGIPI.com
  • Prévoyance
  • Retraite
  • Fonds de dotation
Menu
  • Comprendre
  • En pratique
  • Fiscalité
  • Liens utiles
  • Brèves
  • À propos d’AGIPI
  • Revue de presse
Suivez-nous
  • Flickr
  • instagram
  • linkedin
  • Youtube
© AGIPI 2016
Mentions légales