Selon un récent sondage, 61 % des personnes interrogées épargnent afin d’acquérir un bien immobilier.
La pierre attire toujours autant nos compatriotes. D’après une enquête diffusée le 9 janvier 2024 et réalisée auprès d’un panel de 2 102 individus représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus pour le compte de la plateforme de « crowdfunding » (financement participatif) Bricks.co, 57 % des personnes interrogées envisagent de réaliser un achat immobilier cette année.
D’ailleurs, 61 % des sondés disent épargner afin d’acquérir un bien immobilier. Plus de la moitié (53 %) souhaitent acheter un bien pour y habiter et 46 % pour le louer. Ce qui signifie que certains répondants ambitionnent de devenir à la fois propriétaire de leur résidence principale et de se lancer dans l’investissement locatif.
Des freins à l’achat
Si les Français prévoient de mettre de côté pour leur projet immobilier, c’est parce qu’ils sont conscients des prix élevés du marché et de la hausse des taux d’intérêt initiée par la Banque centrale européenne (BCE) pour lutter contre l’inflation qui renchérit les crédits immobiliers. D’ailleurs, quand on demande aux déclarants ce qui les freinerait dans leur projet (trois réponses étaient possibles) en 2024, 75 % citent l’augmentation des prix de l’immobilier, 73 % la stagnation des prix et 71 % les taux des prêts immobiliers au niveau actuel.
À noter : 53 % des sondés pourraient être rebutés par la complexification des démarches lors de l’acquisition d’un bien immobilier, 47 % par le prix des matériaux et 41 % par le coût des artisans. Sans surprise, les trois facteurs principaux susceptibles de les aider dans leur projet immobilier seraient une baisse des prix (82 %), des taux de crédit plus bas (79 %) et une simplification des démarches (82 %).
L’assurance-vie : le placement idéal
L’assurance-vie constitue une enveloppe idéale pour épargner en vue d’acquérir un bien immobilier. Ce placement n’étant pas plafonné, on peut y verser autant d’argent que l’on veut. Dès lors que le contrat a été ouvert depuis plus de huit ans, les gains (intérêts annuels et plus-values) issus des retraits (appelés « rachats ») ne sont pas imposés à hauteur de 4 600 euros par an si le souscripteur est célibataire ou de 9 200 euros par an s’il est marié ou pacsé et déclare auprès de l’administration fiscale ses revenus en commun avec son conjoint ou son partenaire de Pacs.
Si l’assuré décède avant de réaliser son projet immobilier, les capitaux de son assurance-vie ne seront pas comptabilisés dans son actif successoral et ne seront donc pas assujettis aux droits de succession. Mieux : grâce à la clause bénéficiaire, il peut désigner la ou les personnes de son choix qui percevront ces sommes d’argent à son décès. Les capitaux seront transmis en franchise d’impôt à hauteur de 152 500 euros par bénéficiaire désigné s’ils sont issus de primes versées par le souscripteur avant ses 70 ans.
Source : https://www.datapressepremium.com/rmdiff/2007177/CP_Bricks_Sondage_Bonnes_Resolutions_202433.pdf