
Un contrat d’assurance-vie est une convention d’assurance passée entre un assureur et un souscripteur. Ces contrats peuvent être souscrits par des personnes physiques (des particuliers) ou des personnes morales (des entreprises ou des associations). L’assuré verse une ou des primes et en contrepartie, l’assureur s’engage à lui attribuer un capital ou des rentes.
Deux grandes familles
Il existe deux grandes familles d’assurances vie. Les assurances « sur la vie » prévoient un dénouement du contrat à une échéance fixée d’avance. Les assurances vie « en cas de décès », également appelées « assurances décès », offrent le versement d’un capital ou de rentes à la mort d’une personne désignée (l’assuré) au profit d’un tiers (le bénéficiaire).
En France, la très grande majorité des assurances vie sont des assurances décès intégrant une « contre assurance » permettant le remboursement des primes versées pendant la durée de souscription, éventuellement majoré des intérêts techniques prévus dans le contrat.
À partir de 18 ans
Toute personne peut souscrire une assurance-vie à partir de 18 ans et ce, jusqu’à la fin de sa vie. Les parents d’un enfant mineur ont la possibilité d’ouvrir un contrat à son nom. L’enfant devra toutefois attendre sa majorité pour pouvoir désigner un ou des bénéficiaires. Les particuliers peuvent détenir autant d’assurances vie qu’ils veulent. En revanche, ils n’ont pas la possibilité de transférer un contrat chez un autre assureur.
Les assurances-vie peuvent être distribuées par des banques, des sociétés d’assurance, des mutuelles, des institutions de prévoyance, des courtiers en assurances ou via des associations d’épargnants.
Une fiscalité avantageuse
Car l’un des intérêts de l’assurance-vie réside dans sa fiscalité avantageuse. Les plus-values réalisées en cas de rachat bénéficient d’un prélèvement forfaitaire libératoire de 7,5% après huit ans de détention du contrat.
Une multitude de supports d’investissement
Enfin, l’enveloppe de l’assurance-vie offre une grande variété de supports de placement. Les contrats peuvent être investis en obligations (d’Etat ou d’entreprises), en actions, en fonds commun de placement (FCP) et même dans l’immobilier via les parts de sociétés civiles immobilières (SCI), de sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) ou d’organismes de placement collectif en immobilier (OPCI).
Les contrats monosupport proposent un seul support de placement investi majoritairement en obligations (monosupport en euros) ou en OPCVM (monosupport en unité de compte). Les multisupports sont composés d’un fonds en euros et d’une ou plusieurs unités de compte (UC). Le capital placé sur un fonds euros est garanti par l’assureur et les intérêts générés sont acquis définitivement (« effet cliquet »). Ce n’est pas le cas pour les UC où le risque de moins-value est supporté par l’assuré.-