Les indices permettent de comprendre l’évolution générale des marchés financiers. Ils s’apparentent à des « paniers représentatifs » de valeurs cotées en Bourse.
Il en existe beaucoup. Les indices boursiers sont indispensables pour analyser les tendances générales des marchés financiers et rendre compte de leurs évolutions. Ils permettent d’apprécier leurs progressions comme leurs baisses, ou encore les périodes de stagnation, en exprimant en pourcentage les variations enregistrées sur une période donnée. Mais à quoi correspondent-ils précisément ?
On les définit généralement comme des « paniers représentatifs ». Leur composition a pour objectif de refléter les fluctuations d’un certain nombre de valeurs, c’est-à-dire l’évolution des cours des actions d’entreprises sélectionnées. L’indice CAC 40, par exemple, est déterminé à partir des cours de quarante sociétés cotées. Il s’agit des quarante groupes présentant les échanges de titres les plus abondants à la Bourse de Paris. Les volumes de transaction et les capitalisations flottantes, soit le nombre d’actions susceptibles d’être échangées, sont ainsi pris en compte pour composer cet indice.
Des indices nationaux et internationaux
Tous les indices boursiers ne se calculent pas de la même façon. Dans le cas du CAC 40, chacune des quarante sociétés pondère l’indice en fonction de la valeur de ses titres disponibles sur le marché. Plus le flottant de l’entreprise, c’est-à-dire la valeur de l’ensemble de ses actions échangeables, est important, plus sa pondération est élevée. Et plus les variations de son cours de Bourse ont une incidence sur l’évolution générale de l’indice.
Le Dow Jones, plus vieil indice boursier au monde créé en 1896 à New York, reflète moins fidèlement les fluctuations des titres d’entreprises le composant. Il est pondéré par la valeur des actions et non le flottant ni la capitalisation boursière (ensemble des actions en circulation) de chaque société. L’indice S&P 500, basé sur 500 grandes sociétés cotées sur les Bourses américaines, est plus révélateur de la tendance générale des marchés outre-Atlantique.
Au Japon, le Nikkei 225 fait référence à la Bourse de Tokyo. En Allemagne, c’est l’indice DAX, fondé sur le cours des actions des trente plus importantes entreprises cotées à la Bourse de Francfort. Au niveau de la zone euro, l’Euro Stoxx 50 regroupe cinquante sociétés sélectionnées en fonction de l’importance de leur capitalisation boursière. Le MSCI World Index mesure quant à lui la performance d’ensemble des marchés boursiers de pays économiquement développés, en se basant sur des entreprises cotées dans les Etats concernés.
Des indices sectoriels
En outre, il existe des indices reflétant l’évolution d’un secteur en particulier de l’économie, appelés indices sectoriels. L’un d’eux est par exemple composé d’actions d’entreprises appartenant au secteur de la santé en France. Comme il y a un indice pour les secteurs pétroliers et gaziers, les biens de consommation ou encore l’industrie.
L’objectif reste de fournir des instruments de mesure pour suivre les tendances des marchés. Les indices sont très utiles aux gérants de portefeuilles, notamment ceux chargés de la gestion de fonds indiciels, également connus sous le nom de trackers ou d’ETFs. Ces fonds cherchent justement à reproduire les performances des indices. L’épargnant peut notamment y placer son argent via les unités de compte (UC) de l’assurance-vie investies dans des OPCVM (organismes de placement collectif en valeurs mobilières) indiciels.